6 jours à Moorea ont suffit à nous mettre dans l’ambiance polynésienne et c’est extrêmement détendus mais équipés d’un nombre impressionnant de bagages (2 gros sacs à dos de près de 20 kgs chacun, 3 « petits » sacs à dos dont 2 dépassant largement le poids autorisé, 2 sacs à main, 1 sac d’affaires indéterminées (épicerie, linge sale qui ne rentrait plus dans les sacs,…)) que nous nous sommes rendus à l’aéroport prendre notre vol pour Bora Bora. Rien que le nom de cette île suffit à évoquer eaux turquoise et sable blanc. Le rêve est devenu réalité à notre atterrissage, l’aéroport étant situé sur un motu : nous avons tout de suite été plongés dans la carte postale que l’on peut s’imaginer. D’ailleurs, avant que les mauvaise langues ne l’évoquent : les photos n’ont pas été retouchées et les couleurs n’ont pas été modifiées ! La couleur de l’eau dépend en fait de la profondeur du fond, moins c’est profond et plus l’eau passe d’un bleu marine à une transparence incroyable en passant par un turquoise assez étonnant, tout ceci grâce au sable blanc qui recouvre le fond. Après une traversée en navette maritime pour rejoindre l’ile principale et un coup de fil au propriétaire de la pension (qui nous avait probablement oubliés), nous arrivons au bien-nommé Sunset Hill Lodge, puisque à flanc de colline.
Notre 1ère impression est mitigée : la route principale de la ville de Vaitape est en travaux et le bitume a été remplacé par beaucoup de trous dégageant énormément de poussière, il y a beaucoup de circulation, et les environs sont plutôt sales et/ou mal entretenus. Après un rapide tour dans les boutiques de souvenirs, nous nous rendons compte que les prix sont bien plus élevés qu’à Moorea : pour une même tasse achetée 500 CFP à Moorea, les prix vont de 750 à 1200 CFP sur Bora Bora ! Au fil de notre découverte de l’île, nous comprendrons qu’en fait, les touristes ne viennent que très peu sur l’île principale sur laquelle nous sommes car ils restent sur le motu où est situé leur hôtel. L’île est donc assez peu entretenue et en plus comme les touristes semblent déserter la Polynésie car c’est devenu une destination très chère, il y a pas mal d’hôtels fermés et laissés à l’abandon… Concernant les prix, comme les touristes n’achètent que pour pouvoir dire qu’ils ont acheté telle ou telle chose « à Bora Bora », les commerçants n’hésitent pas à gonfler les prix, d’autant plus que la clientèle du coin semble plus aisée…
Passée cette légère déception, nous nous laissons tenter par quelques activités qui vont nous réconcilier avec ce petit bout de paradis français :
- Une ballade d’une journée autour de l’île avec quelques arrêts snorkeling histoire de rencontrer à nouveau de nombreux requins pointe noire, raies et autres poissons locaux. Pour le déjeuner, nous nous arrêtons sur un motu avec l’aire de pique-nique la plus agréable que nous ayons vue jusqu’à maintenant. Les pieds dans l’eau, nous apprécions le barbecue préparé avant notre arrivée et faisons connaissance avec le reste du groupe, tous européens !
- Après avoir manqué l’occasion à Moorea, Alexandre a repris la plongée, histoire d’entretenir les bases acquises à Bali 2 mois plus tôt et de profiter enfin de cette licence Open Water. La première plongée a été difficile car moins de visibilité que d’habitude et des problèmes de stabilisation, mais les raies mantas étaient au rendez-vous ! La 2nde plongée quant à elle fut un peu décevante, puisque « seulement » 2 pointes noires et un requin citron ont été aperçus (contre 25 pointes noires la veille lors de la sortie snorkeling).
- Pour notre dernier jour, nous louons une voiture pour faire le tour de l’île, ce qui est vite fait car seulement 33 kms et 45 minutes de route. L’occasion de nous rendre sur la seule plage publique de l’île, la plage de Matira, petit coin de paradis : sable blanc, pas de coraux, peu de poissons mais quelques raies dont une raie léopard et surtout une eau à température idéale pour nous rafraichir car le soleil est de la partie et il brûle ! Grâce à ce tour en voiture, nous avons pu observer que la « ville » principale de Vaitape ne reflète pas le reste de l’île qui est plutôt joli.
Dans son ensemble, Bora nous a bien plu de part son incroyable lagon et ses fantastiques nuances de bleu. L’île a cependant perdu son âme et tout est fait pour vider le portefeuille des touristes, certes fortunés pour la plupart, mais néanmoins de moins en moins nombreux. Notre sentiment est qu’ils se tirent un peu une balle dans le pied et qu’ils devraient un peu ralentir la tendance pour ne pas être complétement dépassés par d’autres destinations bien moins chères et presque aussi belles…
Pas sûr donc que Bora Bora soit au programme d’un prochain voyage en Polynésie…
Avertissement : Les hôtels se prennent d’énormes commissions sur les activités que vous pourriez leur commander. Exemple criant avec nos amis italiens, clients du Sofitel, qui avaient payé 14 000 CFP le tout du lagon que nous avions nous-même payé 8500 CFP ! Et tout est comme ça, donc ne prenez surtout pas les activités auprès des hôtels, on vous aura prévenus !
Quelques infos / prix (1 000 CFP = 8,5€ environ) :
- Plongée : 6 000 CFP chacune – Dive’n smile avec Patrick, toute petite structure (charge à 300 bars les bouteilles en plus). Eviter TopDive dans toutes les iles, usine et plus cher.
- Tour du lagon : 8 500 CFP par personne – 8h à 16h – Incontournable car le principal attrait de Bora
- Studio chez Gérard au Sunset hill : 107€. Le studio est top, mais l’emplacement pas terrible. Viser plutôt la plage Matira pour bien profiter du charme de Bora.
- Location voiture : 10 000 CFP la journée chez Albert (après négo, 12 000 initialement). Pour la même voiture et les mêmes prestations, Avis demandait 15 000 CFP !
- Eviter le Sofitel sauf si vous voulez tout payer 3x le prix déjà élevé initialement…
alors la je suis très très jalouse !!!que c’est beau cette mer ce bleu et mon Clément que de souvenir il va avoir du mal a nager à Cabourg ….. les photos sur le bateau exceptionnelles Clément qui pilote accompagné du chanteur j’adore vous êtes tous les trois rayonnant très beau tour du monde et pas fini gros bisous