Nous quittons l’île de Pâques pour entamer les 2 derniers mois de notre voyage, consacrés à l’Amérique du Sud. Quelques heures d’avion plus tard, mais sans télé au grand malheur de Clément, nous arrivons à Santiago vers 20h, avec une première grande différence avec les précédentes destinations : il fait encore grand jour ! Une fois arrivés à notre hostel, la Casa Roja, nous partons diner en terrasse dans un restaurant proche de l’hébergement. Il fait chaud, il fait bon, ce qui est très agréable. La rue est assez animée et nous découvrons étonnés la taille des plats servis : c’est certain, nous ne devrions pas avoir faim cette nuit !
La ville de Santiago est située à quelques centaines de mètres d’altitude et est entourée de montagne. La ville est par contre totalement plate, exceptés quelques parcs situés sur des hauteurs. Il est assez simple de s’y repérer, puisque les rues forment un quadrillage parfaitement rectiligne. Nos 2 premières journées sont consacrées à la visite de la ville. Nous marchons beaucoup, comme à notre habitude, sous un soleil de plomb (cela nous avait tellement manqué à l’île de Pâques !). Nous croisons de nombreux bâtiments historiques, dont l’impressionnant palais de La Moneda, et certains quartiers sont facilement identifiables : quartier des universités, quartier des banques et bureaux de change, quartier des administrations, quartier des marchés ou encore quartier des pubs et boites de nuit. Sur le trottoir, les cireurs de chaussures proposent leur service pour moins d’1€, et l’esprit de Noël commence clairement à envahir les rues et les boutiques. Les voitures de police, quant à elles, sont toutes entourées de grilles de protection, il faut croire que les manifestants n’y vont pas de main morte quand ils ne sont pas contents…
Deux choses nous ont particulièrement marqué dans cette ville :
- Le nombre incalculable de boutiques : nous n’avons encore jamais vu une telle densité de commerce, pas même en Asie (pourtant ce sont les champions dans ce domaine). De nombreux marchés co-existent, dont le grand Vega Market à ne pas louper et dans un périmètre limité. Partout dans la rue s’enchainent boutiques intérieures et commerces de rue, sans compter les innombrables galeries et les centres commerciaux, transformant ces rues en labyrinthes commerciaux. Côté alimentaire, nous remarquons que la fraise est très présente sur les étals, ainsi que la cerise. Les prix vont du simple au double, parfois à quelques mètres d’écart seulement. Côté textile, il faut croire que les chiliennes aiment bien s’habiller léger et moulant, avec notamment la découverte des jeans push-up et leurs mannequins explicites.
- Il y a beaucoup de monde, tout le temps : en centre-ville, quelle que soit l’heure de la journée, les rues grouillent de monde. Nous ne sommes pourtant pas en période de vacances scolaires et nous nous demandons donc d’où viennent ces gens. Soit beaucoup ne travaillent pas (mais ont tout de même des sous à dépenser), soit ce ne sont que des touristes (et Paris n’est alors plus la capitale touristique du monde), bref on ne saura jamais.
Ces 2 constats nous font penser que le pays doit pas trop mal tourner économiquement parlant, car s’il y a tant de boutiques c’est bien que les gens achètent, non ?
Nous continuons notre visite de la ville en faisant une halte au zoo pour faire plaisir à Clément. Ce doit être le zoo le moins cher que nous ayons fait (environ 4€ par adulte) et sa visite nous prendra 2 bonnes heures. Nous y rencontrons nos premiers condors, oiseaux si emblématiques du Sud du continent (ils sont gigantesques !!) ainsi que quelques espèces typiquement sud-américaines, en plus des classiques éléphants, girafes, fauves et singes.
Nos étapes culturelles ont été :
- le musée de l’histoire nationale, situé sur la Plaza de Armas, très bien pour avoir un aperçu rapide de l’histoire du pays pour un prix modique. A savoir tout de même que le musée est uniquement en espagnol.
- le musée de la mémoire : gratuit et c’est un incontournable de la ville, puisqu’il s’agit du mémorial consacré aux années de la dictature Pinochet (depuis le coup d’état du 11 septembre 1973). Le musée est vraiment très bien fait, et il est possible de prendre un audio-guide en français, testé et approuvé, pour 2 000 pesos. Prévoir au moins 2 bonnes heures de visite, nous n’avons pu terminer le 3ème étage en raison de la fermeture du musée à 18h. En revanche, jeunes enfants s’abstenir ou alors attention où ils vont, certaines salles ne leur sont pas destinées (torture,…) et certaines vidéos projetées ne sont pas vraiment de leur âge…
De manière globale, nous avons bien aimé cette ville, à la fois vivante, ensoleillée et avec un réel passé historique. Attention toutefois, il paraît qu’en plein été, il fait vraiment très très chaud….
Quelques prix (5 000 pesos = 7 euros environ) :
- Entrée musée histoire nationale : 600 pesos (gratuit pour Clément)
- Entrée musée de la mémoire : gratuit. Audio-guide pour 2 000 pesos
- Ticket de métro : 620 pesos (gratuit pour Clément)
- Entrée zoo : 3 000 adulte / 1 500 enfant
- Funiculaire pour monter à la statue de l’immaculée conception : 2 000 adulte / 1 500 enfant (aller-retour)
- 1,6L d’eau : entre 540 (supermarché) et 950 (épiceries)
- 1 coca au resto : 1 200
- Taxi aéroport / Casa Roja : 18 000 aller, 15 000 retour
Bonjour Les Quillet,
Nous commençons un peu à préparer notre arrivée au Chili…Est-ce que vous avez un bon plan logement.
J’ai trouvé une appart tout équipé avec une chambre à 50€, ça m’a l’air pas mal, mais pas trop de comparatifs pour le moment.
Yannick
Salut Yannick. Vous allez où au Chili ?
On a mis toutes les infos dans la rubrique « Nos logements », avec les prix que nous avons payés et nos retours sur chaque hôtel. Dis-moi si vous avez besoin de plus d’infos, ce sera avec plaisir.
(nos arrêts au Chili : Santiago, Valpareiso, Punta Arenas, Puerto Natales, San Pedro de Atacama)
sympa tout ça Clément comme tu as grandi . toujours avec ton sourire ravageur . Les marchés sont grandioses et bien colorés gros bisous